| | | Texte de correspondance | Ménéac 15 Août 1917.
Chers Parents.
Au moment où je vous écris ces quelques lignes il va bientôt être 6 heures. Voilà encore une fête de 15 Août passée; il a fait du vilain temps ; des averses toute la journée. Nos copains sont repartis, car eux, ils sont plus loin que nous; nous sommes restés nous 2 Meurinne au café où nous allons souper et d'où je vous envoie ces quelques mots; sur votre prochaine, dites-moi quand Aristide est-il arrivé et quand s'enretourne-t-il. J'envoie en même temps quelques mots à Marthe.
Je termine en vous envoyant mes meilleures amitiés.
Votre fils dévoué : André Barbiery
Je ne vous écrirai plus maintenant avant dimanche, jour de notre départ pour Plœrmël. |
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