| | | Texte de correspondance | 4 Juin 1918
Ma chère Petite femme adorée
J'ai pas beaucoup le courage de travailler cette après-midi. Il fait un très beau temps, et pas mal de vent aussi. J'ai la flemme et le cafard aussi. Avec cela je n'ai pas reçu de nouvelles ce matin, surtout que je comptais beaucoup en avoir. Je fus bien déçu, aussi vivement demain matin pour savoir si j’en aurais. A moins que ce ne soit encore comme la période que je viens de passer. Rester 4 jours sans nouvelles c'est dure tu sais. J'espère que tu reçois les miennes plus régulièrement, hein coco chéri ? Au revoir mon amour à ce soir et reçois mes plus doux baisers. De ton petit mari qui pense bien à toi et s'ennuie.
Emile |
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