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Détail de la notice AA00050959


Lieu : France
Légende principale : LA BESTIA
Légende secondaire : La Bête du Gévaudan
Sujet principal :
 Légende
 Animal
Catégorie CP :
 Religion et croyance
 Animal
Auteur :
Illustrateur BRUGES Daniel
Editeur :
 Dossiers d’Aquitaine
Collection :
 Légendes d’Occitanie
Numéro de collection : 88.2
Lieu de publication : Bordeaux
Technique de réalisation : Offset
Format de la carte : 15 X 10,5
Note 1 : La Bête du Gévaudan est un animal à l’origine d’une série d’attaques contre des humains survenues entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767. ces attaques, le plus souvent mortelles, entre 88 à 124 recensées selon les sources, eurent lieu principalement dans le nord de l’ancien pays du Gévaudan, région d’élevage. Quelques cas ont été signalés dans le Sud de l’Auvergne, et dans le Nord du Vivarais et du Rouergue. La Bête du Gévaudan dépassa rapidement le stade de fait divers, au point de mobilier de nombreuses troupes royales et de donner à toutes sortes de rumeurs, tant sur la mesure de cette bête, vue tour à tour comme un loup, un animal exotique et même un loup-garou, voire un tueur en série à une époque plus récente - que sur les raisons qui la poussaient à sattaquer aux populations - du châtiment divin à la théorie de l’animal dressé pour tuer. Alors qu’une centaine d’attaques équivalentes se sont produites au cours de l’histoire de France dans toutes les régions sont peuplé par environ 20000 loups à cette époque, ce drame intervient opportunément pour la presse en mal de ventes après la guerre de Sept Ans: le Courrier d’Avignon local puis La Gazette de France nationale et les gazettes internationales voient l’occasion de s’emparer de cette affaire pour en faire un véritable feuilleton, publiant des centaines d’articles sur le sujet en quelques mois. Parmi les nombreux animaux abattus au cours de cette période, deux canidés sont soupçonnés d’être la Bête. Le premier est un grand loup tué par François Antoine, porte-arquebuse du rois de France, sur le domaine de l’abbaye royale des Chazes en septembre 1765. Une fois ce loup empaillé à Versailles, les journaux et la Cour se désintéressèrent de cette affaire, bien que d’autres morts aient été déplorées ultérieurement. Jean Chastel, paysan originaire de La Besseyre-Saint-Mary, tua le second fauve, identifié comme un loup ou un grand chien, en juin 1767. Selon la tradition, l’animal tué par Chastel était bien la Bête du Gévaudan car, passé cette date, plus aucune attaque mortelle ne fut signalée dans la province.