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Détail de la notice AA00048927


Lieu : France - Pays de la Loire - Mayenne - Niafles
Légende principale : 4/8 Manifestation de la population
Sujet principal :
 Religion
 Eglise
 Manifestation
Sujet secondaire :
 Pancarte
 Banderole
Catégorie CP :
 Politique
 Religion et croyance
Auteur :
Photographe CLAVREUL Thomas
Editeur :
 L’Aventure Carto
Numéro de collection : 237/2008
Lieu de publication : Quistinic
Technique de réalisation : Bromure
Format de la carte : 10,5 X 15
Note 1 : Un bras de fer entre les partisans des messes tridentines et leurs opposants (dont la municipalité et la population niaflaise) a secoué la petite commune de 400 habitants du sud-Mayenne durant le printemps 2007. Après manifestations, campagnes d’affiches, occupation de l’église et discussions entre Evêché et fidèles, les partisans des messes tridentines se sont résignés à rejoindre d’autres églises quelques kilomètres plus loin.
Note 2 : Rite tridentin: Dans la liturgie catholique, le rite tridentin, ou plus exactement la forme etraordinaire du rite romain, désigne la forme liturgique du rite romain, telle qu’elle avait été codifiée lors du concile de Trente, et avait été employée de manière canonique par l’Eglise catholique romaine jusqu’à la réforme liturgique entreprise par Paul VI à la fin des années 1960, qui a transformé la liturgie de façon sensible. L’adjectif tridentin (de Trente en Italie) est appliqué à cette forme du rite romaine parce que le concile de Trente, dans sa dernière session du 4 décembre 1563, a confié au pape Pie IV la révision du Missel et du Bréviaire. Le pape suivant, Pie V, a promulgué les éditions révisées du Bréviaire (9 juillet 1568) et du Missel (14 juillet 1570). Il a rendu obligatoire l’utilisation de ces deux textes dans toute l’Eglise latine, en faisant exception uniquement pour les lieux et communautés où un autre rite a été célèbré pendant plus de deux cents ans. C’est ainsi que, entre autres, le rite ambrosien, le rite mozarabe et les rites de plusieurs instituts religieux ont pu continuer légalement leur existence. La forme extraordinaire ne se limite pas à la messe (Missel romain), mais comprend l’ensemble de la liturgie publiée avant 1970: les autres sacrements (Rituel romain), la liturgie des Heurs ou l’office divin (bréviaire romain) et les autres cérémonies liturgiques (rituel romain et cérémonial des évêques). Malgré la promulgation d’un nouveau missel par le pape Paul VI en 1970, la forme extraordinaire du rite romaine n’a jamais été abrogée dans l’Eglise catholique (ce qu’à confirmé le motu proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI en juillet 2007), c’est seulement son usage qui a été très largement restreint dans les années 1970-1984 et qusiment limité aux messes privées. C’est désormais le motu proprio Summorum Pontifivum qui règle l’usage de la forme extraordinaire pour la liturigie de l’Eglise catholique romaine.