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Détail de la notice AA00046225


Lieu : France
Légende principale : NENETTE ET RINTINTIN Porte-Bonheur
Légende secondaire : Acceptez ce charmant fétiche Il est le seul assurément Avec lequel l’on peut se fiche Des bombes et du bombardement.
Sujet principal :
 Guerre 1914-1918
 Laine
 Porte-bonheur
 Poupée
Catégorie CP :
 Guerre
 Religion et croyance
Auteur :
Imprimeur R. et Cie
Editeur :
 R. et Cie
Lieu de publication : Paris
Technique de réalisation : Phototypie
Format de la carte : 14 X 9
Note 1 : En 1918, les périls que court la population civile semblent s’accroître: les bombardiers allemands-les fameux gothas - lâchent leurs bombes sur Paris. Le 30 janvier, 45 parisiens seront tués lors d’un raid. Le 29 mai de la même année, un canon allemand de 420mm tire depuis la forêt de Saint-Gobain sur la capitale, occasionnant la mort de 88 personnes et faisant autant de blessés. Pari ssemble pris dans les mâchoirs d’un étau, entre artillerie à grande distance et bombardements stratégiques. En cette année 1918, on fredonne La vraie histoire de Nénette et Rintintin, qui conte l’histoire d’un couple amoureux parisiens qui échappa aux bombes d’un gotha... Réalisées à peu de frais, ces deux poupées de laine à l’aspect enfantin, réunies par un cordon aux allures de chapelet, devinrent un porte-bonheur à offrir au bien-aimé, au civil comme au soldat, dans le but de protéger contre les bombes. Comme pour mieux défier "chagrin, cafard, gotha, gothon," les fétiches chassent de votre chemin le danger qui rôde alentours!. On les retrouve dans les revues illustrées de l’époque (Fantasio, La Baîonnette) et quelques séries de cartes postales. Les dessinateurs les déclinent en Alsaciens ou même en couples italiano ou américo-français, parce que les porte-boheur doivent profiter aussi aux alliés. Modestes et puérils, Nénette et Rintintin nous foont aujourd’hui sourire. Mais dans une guerre qui durait 4 ans, et alors que la grippe espagnole frappait, ces objets de superstition avaient une justification. Ils relevaient non pas de la propagande, même s’ils y participaient, mais d’une culture de guerre nécessaire pour endurer les souffrances quotidiennes. S’il était alors recommandé aux Français de rester unis comme Nénette et Rintintin, chacun était d"sormais avide de s’évader du monde guerrier pôur aspirer à la paix et croire en l’avenir; Source: Historial de la Grange guerre