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Détail de la notice AA00042669


Lieu : France - Bourgogne-Franche-Comté - Haute-Saône - Plancher-les-Mines
Légende principale : Entrée du pays Usines REBOUD Frères
Sujet principal :
 Usine
 Fonderie
Sujet secondaire :
 Cheminée
Catégorie CP :
 Industrie et exploitation
Editeur :
 Reuchet-Ougier
Collection :
 La Haute-Saône pittoresque
Sous-Collection : Vallée du Rahin
Numéro de collection : 9
Lieu de publication : Fougerolles
Technique de réalisation : Héliogravure
Format de la carte : 9 X 14
Note 1 : La fonderie de métaux non ferreux Reboud Frères est édifiée entre 1891 et 1897, à la limite de la commune de Plancher-les-Mines. Cette activité y avait été importée vers 1840 par l’insdustriel lyonnais Jules Reboud, à la demande de l’entreprise de quinciallerie Laurent. En 1855, il fonde à Plancher-les-Mines la société de fait Jule Reboud qui se spécialise dans la fabrication de pièces de serrurerie d’ornement et de lustrerie en cuivre, laiton et bronze. Au décés de Jules en 1880, l’usine est reprise par ses fils Paul t Julien sous l’appellation Reboud Frères, et agrandie en 1882-1883 d’un nouvel atelier de fonderie. Malgré cette extension, l’usine est trop à l’étroit et les frères Reboud décident de fonder, sur la commune de Plancher-Bas, un second établissement dont le règlement hydraulique est validé par arrêté préfectoral le 6 juillet 1893. Outre l’atelier de fonderie, l’établissement comprend une loge pour le concierge, des écuries et remises et divers logements. En 1899, la fonderie travaille aussi le nickel et l’aluminium. Les deux établissements travaillent d’abord de concert, mais l’activité est progressivement ramenée sur le site de la nouvelle fonderie. Après le retrait de son frère Paul en 1910, Julien est secondé par ses fils Henri (jusqu’en 1913), puis Jean dès 1911. Vers 1914, la production annuelle bruet atteint 720t. Dans les années 1920, la fonderie délaisse ses productions traditionnelles (lustrerie et ornement) et s’orient vers la fabrication de pièces en bronze, en cuivre, laiton et maillechort pour les chemins de fer, l’automobile, la robinetterie et la mécanique générale, rpoduites sur plans ou sur modèles. En 1931 est créés la société anonyme Fonderies Julien Reboud. Les baîtements sont touchés par des bombardements à la Libération en 1944, mais la production reprend progressivement l’année suivante. En 1948, l’usine est dirigée par Jean Reboud, secondé par ses fils Henri et jacques. Elle est complétement réorganisée entre 1949 et 1960: construction d’un nouvel atelier en 1950, avec extension de l’atelier de mécanique, construction d’une sablerie et d’un atelier et exension de l’atelier des fours en 1958-1959. Pendant la décennie 1950, la fabrication d’alliage cuivreux diminue et devient marginale, au profit d’allligaes légers, notamment à base d’aluminium, dont la production mensuelle atteint 160t; La fonderie travaille alors pour les industries de la construction navale, automobile, ferroviaire, et aéronautique, et l’armement. EN 1972, la raison sociale devient Fonderies Reboud. Pendant la décennie 1980, la fonderie se recentre vers la production de pièces en aluminium et alliages légers pour la construction automobile et électrique, dont le tonnage atteint 750 t en 1988. Depuis 2005, l’usine faut partie de la SARL Fonderie Serero Industries, qui compte deux autres sites de rpduction à Fontaine-lès-Luxeuil et Belleville. En 1893, l’usine emploie 27 hommes et 18 enfants, contre 185 hommes et femmes en 1918 (avec l’établissement de Plancher-les-Mines); L’effectif est de 116 personnes en 1931, 82 en 2005, et 50 en 2008. (source: Base Mérimée)