 | | | Texte de correspondance | Le 17 octobre 1913
Cher ami
Merci de votre aimable
qui m'a fait bien plaisir car je ne comptais plus en avoir de vous, croyant bien que vous m'aviez oublié, cela m'a fait de la peine croyez le.
Après vous avoir envoyé 3 ou 4 cartes a bord du Charles Brun car j'esperais que vous étiez libéré, je l'ai appris par Chambaud j'avais prié Fournier et Fabre qui sont actuellement a Toulon de voir ce que vous deveniez. La visite inattendue et trop courte du camarade Chambaud m'a fait bien plaisir et m'a laissé un bon souvenir, mais je n'ai pas pu lui rendre réponse a s carte qu'il m'a envoyée de Cherbourg pour la bonne raison qu'il avait quitter Brest lorsque j'ai reçu sa carte car je me trouvais en permission et a l'heure qu'il est j'ignore son adresse, je vous prierai de lui présenter mes excuses
et de lui dire bien des choses de ma part et aussi de la part de toute ma famille qui a conservée un bon souvenir de son passage a Lorient.
Kervella est aux colonies, j'ignore sur quel bateau, je tacherai de le savoir
Une bonne poignée de main
J Pellé
Le bonjour de Mme Bardouille |
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